dimanche 29 juin 2014



au sud de la Colombie

nouvelles aires de distribution

par Viateur Boutot
 


Epidendrum portokalium, collecté en 2009 par l'architecte Roberto de Angulo Blum, dans le municipio de Santa Rosa3, dans la région du Sud-Est de la Colombie appelée Bota Caucana, un micro-bassin du fleuve Amazone.

L'aire de distribution de l'espèce, Epidendrum portokalium1, auparavant établie pour l'Équateur inclut maintenant la Colombie. En février 2014, l'architecte Roberto de Angulo Blum qui a collecté un spécimen de l'espèce au sud de la Colombie et le taxinomiste Eric Hágsater – qui a nommé cet Epidendrum en 20041 – ont annoncé conjointement que l'aire de distribution identifiée comprenait maintenant les deux pays2.

Les données de collecte en Équateur indiquent que l'espèce est présente à des altitudes allant de 160 à 2 700 m.1



espèces menacées

par Viateur Boutot

Roberto de Angulo, citant une évaluation de l'Instituto Alexander von Humboldt7, souligne que 33% de la flore en voie d'extinction en Colombie fait partie de la famille des Orchidaceae. Cette situation découle du déboisement incontrôlé et des incendies de forêt. Parmi les espèces les plus menacées de disparition, l'orchidophile de Popayán mentionne celles appartenant aux genres Anguloa, Cattleya, Dracula, Masdevallia, Miltoniopsis et Odontoglossum.  



En 2008, de Angulo Blum a collecté, à une altitude de 1 750 m, dans la vereda4 de Tambito – municipio de El Tambo, Département du Cauca – dans la cordillère Occidentale, un spécimen de l'espèce Lepanthes geminipetala5. Soumis à l'attention du taxinomiste Pedro Ortiz, celui-ci publia une description de cette orchidée dans la revue Orquideología, en décembre 20096, en précisant que l'aire de distribution connue de l'espèce auparavant rapportée pour l'Équateur incluait la Colombie.

photos : Carlos Augusto Mesa Londoño, Envigado (Colombie)

voir ses autres photos d'orchidées --> https://www.flickr.com/photos/94427166@N03/  



L'architecte colombien signale que les collectes intempestives sont particulièrement néfastes et sans lendemain pour les orchidées prélevées pour être vendues à des prix dérisoires, notamment celles extraites du páramo (à plus de 3 000 m) qui ne survivent pas en culture, les conditions qui prévalent dans leur habitat ne pouvant pas être reproduites de façon appropriée. Il conclut que ces collectes conduisent à la disparition pure et simple d'espèces.







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