samedi 31 mars 2007

TOTAL finance une opération de réintroduction en Bolivie

Repeuplement d’une orchidée en Bolivie

L'orchidée Oncidium Stacyi native de Bolivie est en voie de disparition dans son milieu naturel (forêts tropicales de l'est bolivien). Le projet « Oncidium Stacyi » vise à reproduire des plants de l'orchidée en laboratoire (reproduction in vitro), procéder à leur acclimatation sous serre et les réintroduire dans leur milieu naturel.
Le projet, à l'initiative des collaborateurs de Total E&P Bolivie et réalisé avec l'appui scientifique d'une association bolivienne pour la protection de l'environnement (FAN : Fundación de los Amigos de la Naturaleza) est parrainé par la Fondation d'entreprise Total.
Le projet consiste à réintroduire l'orchidée Oncidium Stacyi dans son habitat naturel pour en assurer sa conservation.
Les différentes phases du projet :
* Multiplication in vitro des plants de Stacyi (2500 plants environ)
* Réintroduction en milieu naturel de l'orchidée après acclimatation des plants
* Communication des résultats du projet.

La Stacyi fleurit sous forme de rameaux, chaque rameau pouvant porter jusqu’à 12 fleurs de 8 centimètres de diamètre environ. Cette orchidée n’existe plus dans son milieu naturel à cause de la déforestation intensive laissant place à l’agriculture et à l’élevage.

Pour en savoir plus :
http://www.total.com/fondation/fr/p3/p3_5.htm

jeudi 29 mars 2007

Nouveau Parc Amazonien de Guyane


Le Parc Amazonien de Guyane : une avancée importante pour la protection des forêts tropicales, sur fond d’orpaillage illégal persistant.
Avec une superficie supérieure à celle de la Belgique, ce Parc constitue la plus grande aire protégée française. Il comporte une zone cœur de près de 2 millions d’hectares (ha) et une zone de libre adhésion de près de 1,3 millions d’ha. Le complexe formé par ce Parc Amazonien et les aires protégées adjacentes au Brésil, (notamment le Parc des Tumucumaque, la station écologique de Grão-Pará et la récente réserve de Maicuru) atteint une superficie totale de plus de 12 millions d’ha, ce qui constitue la plus grande zone de forêt tropicale protégée au niveau mondial.
La création de vastes zones protégées et leur mise en réseau, présentent un intérêt tout particulier pour la conservation de milieux rares, le maintien de processus écologiques, et la survie à long terme d’espèces ayant besoin de grands territoires, comme le jaguar (Panthera onca) ou l’aigle harpie (Harpia harpyja).
Quelques jours après les conclusions des travaux du Groupe Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC), la protection d’un grand bloc de forêt tropicale apparaît également comme une contribution déterminante à la lutte contre la déforestation, un des principaux facteurs du bouleversement climatique au niveau planétaire.
Le Parc Amazonien devra fédérer les acteurs guyanais autour d’un projet de territoire basé sur deux enjeux complémentaires : la protection d’un patrimoine naturel mondialement reconnu et l’accompagnement d’un développement respectueux des modes de vie des communautés locales.
« L’aboutissement de ce projet constitue une satisfaction pour l’ensemble du réseau WWF qui accompagne ce projet depuis plus de 15 ans. Néanmoins, l’absence d’extension du cœur de Parc aux zones de vie des populations autochtones du Sud Ouest de la Guyane constitue une faiblesse notable », souligne Serge Orru, directeur général du WWF-France.
Dans l’immédiat, la création de ce Parc doit impérativement être accompagnée d’un renforcement de la lutte contre l’orpaillage illégal.
Les impacts de ce fléau restent catastrophiques aux niveaux environnemental, sanitaire (contamination au mercure) et social (prostitution, insécurité…). Plusieurs milliers de travailleurs clandestins exploités par des réseaux encore trop peu inquiétés, continuent d’occuper des dizaines de sites d’orpaillage isolés.
« La création du Parc Amazonien représente un engagement fort pour la conservation à long terme du massif forestier de Guyane. Toutefois, malgré les efforts déjà déployés, la situation sur le terrain reste alarmante», souligne Laurent Kelle, responsable du bureau WWF en Guyane. « C’est par une coopération forte avec le Brésil et le Suriname que l’on parviendra à lutter efficacement contre l’exploitation illégale de l’or et, à terme, à optimiser la gestion de ce grand réseau d’aires protégées ».
A travers son programme pan-amazonien d’aires protégées (ARPA), le WWF appuiera l’ensemble des acteurs pour que ce nouveau Parc Amazonien associe les populations résidentes et contribue rapidement à l’amélioration des conditions de vie des communautés concernées.
Contact presse : Béatrice Jouenne – Tél. : 01 55 25 84 70 – bjouenne@wwf.fr

mercredi 28 mars 2007

Une plante en danger d'extinction


Phalaenopsis schilleriana
Inscription CITES: Annexe II
Photo: © Greg Allikas, www.orchidworks.com

Contrebandiers d'orchidées

L'affaire des contrebandiers d'orchidées
Richard Labossière, agent de la faune depuis vingt ans, pensait bien avoir tout vu en matière de contrebande de la faune. C'était avant le 2 mars 2000, jour où un inspecteur de Douanes Canada l'a informé de la découverte, à l'aéroport international de Winnipeg, d'un très gros chargement d'orchidées en provenance de Taiwan. Il ne se doutait pas qu'il allait s'agir de la plus importante saisie d'orchidées de l'histoire du Canada.
http://www.ec.gc.ca/EnviroZine/french/issues/62/feature3_f.cfm