mardi 3 juillet 2007

Bornéo. Des miliers d'orchidées en danger


Les experts du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) prévoient la disparition quasi définitive d’ici quinze ans de la forêt en Indonésie. Sans actions fortes, concrètes et rapides, il ne restera en 2022 que 2% des forêts de Bornéo et Sumatra !
Coupes totales pour le bois à exporter, cultures sur brûlis, monocultures de palmier à palme sur de vastes étendues, immenses incendies de forêts favorisés par le rechauffement climatique, les causes de cette destruction massive sont nombreuses.
Bornéo, immense île d’Indonésie, est connue pour ses forêts primaires impénétrables... Une biodiversité encore incroyable et mal connue.
2500 espèces d’orchidées y sont recensées, sans doute 3000 en fait, regroupées en 150 genres. Les orchidées les plus emblématiques de Bornéo sont sans conteste des sabots de vénus tels que Paphiopedilum rothschildianum avec ses étranges fleurs d’une trentaine de centimètres de largeur, Paphiopedilum sanderianum aux deux pétales latéraux pendants qui peuvent atteindre un mètre de longueur. D’autres espèces tout aussi remarquables sont moins connues comme les quatre espèces de Paraphalaenopsis...
Les biologistes prévoient qu’à l’aube du XXIè siècle 30% des espèces auront disparu sur Terre...

Pascal Descourvières.

Bibliographie :
Revue « Sciences et Avenir », mai 2007, page 32.
Orchids of Borneo. Volume 1. C.L. Chan, A.Lamb, P.S. Shim, J.J. Wood. Publié par “The Sabah Society Kota Kinabalu” et “Royal Botanic Gradens Kew”. 1994.

lundi 4 juin 2007

171 pays réunis pour sauver des espèces menacées
Agence France-Presse
La Haye
La survie de milliers d'espèces, des éléphants aux orchidées en passant par de nombreuses plantes et animaux inconnus du grand public, est en jeu à La Haye où s'ouvre ce dimanche la 14e conférence de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, la CITES.

2500 représentants de 171 pays, experts, diplomates et représentants d'ONG doivent examiner plusieurs dizaines de propositions nouvelles visant à renforcer la réglementation du commerce international des espèces sauvages.Les enjeux de cette 14e conférence des parties, prévue jusqu'au 15 juin, sont énormes: le commerce international des espèces sauvages représente entre 10 et 20 milliards d'euros par an et porte sur près de 350 millions de spécimens de plantes et d'animaux.Les experts s'attendent à de vifs débats sur des sujets traditionnellement sensibles comme le sort des éléphants d'Afrique et le commerce de l'ivoire, de certains espèces de requins, des poissons-scie, des grands félins et des baleines, comme de certains bois exotiques et orchidées.La CITES, dite aussi «Convention de Washington», confère une protection, plus ou moins renforcée, à quelque 33 000 espèces sauvages, susceptibles de faire l'objet de divers commerces - animaux vivants, ivoire sculpté, bois exotiques, herbes séchées, manteaux de fourrure etc.Les espèces menacées d'extinction sont en principe totalement interdites au commerce et figurent dans l'annexe I de la Convention. Les espèces commercialisables dans la limite de quotas sont inscrites dans l'annexe II, les espèces soumises à des réglementations nationales et nécessitant un contrôle international dans l'annexe III.La conférence, qui se tient tous les deux ou trois ans, est organisée pour la première fois dans un pays européen.

samedi 12 mai 2007

Ile Maurice : Réintroduction : Un sanctuaire pour l'orchidée indigène à fleurs blanches Oeniella aphroditi

NATURE ET ENVIRONNEMENT
La deuxième vie de l’île-aux-Aigrettes


L’île-aux-Aigrettes est le lieu qu’a choisi la Mauritian Wildlife Foundation (MWF), pour recréer un morceau de notre paradis perdu. L’association Skal lui a assuré son soutien, hier.

En 2000, 18 tortues géantes d’Aldabra, (ci-dessus), ont été introduites sur l’île-aux-Aigrettes. En décembre 2006, 260 scinques (ci-contre) ont été libérés sur l’île pour restaurer la communauté des reptiles disparus.
En 2000, 18 tortues géantes d’Aldabra, (ci-dessus), ont été introduites sur l’île-aux-Aigrettes. En décembre 2006, 260 scinques (ci-contre) ont été libérés sur l’île pour restaurer la communauté des reptiles disparus.
Infestées de rongeurs, envahies par l’acacia géant des Caraïbes et le prunier malgache, salies par des pique-niqueurs inconscients, la flore et la faune de l’île-aux-Aigrettes étaient vouées à une lente disparition. Jusqu’à ce que la Mauritian Wildlife Foundation (MWF) soumette en 1985 un projet de conservation afin de restaurer cette réserve naturelle.

Plus de vingt ans après, la MWF savoure le fruit de son succès. Les plantes endémiques, dont une forêt de bois d’ébène qui s’étale sur 15 % des 26 hectares de l’île, ont été revigorées. C’est le dernier vestige d’une forêt côtière de basse altitude, jadis abondante à Maurice. Ceci a été rendu possible grâce à l’éradication manuelle des plantes envahissantes.

Avec parallèlement un programme de dissémination de plantes indigènes, dont parmi le bois d’ébène, le bois bœuf, le bois pipe, le bois à poudre, le bois de chandelle et l’orchidée indigène à fleurs blanches (Oeniella aphroditi), la superficie de la forêt est en train de s’étendre ici et à l’île Ronde où le même programme de conservation est mené.


« Éveiller le désir de protéger l’environnement »

La réintroduction des espèces endémiques comme l’oiseau à lunette, le pigeon des mares, le scinque, le gecko vert, les tortues géantes d’Aldabra a alors été rendue possible. Lorsque les conditions seront réunies, d’autres espèces menacées comme des passereaux et des reptiles indigènes seront réintroduits afin de poursuivre la reconstruction de l’écosystème.

C’est en vue d’encourager le travail effectué, tout en marquant le World Skal Day, que le Skal International – Mauritius, a procédé, hier, à une donation symbolique à la MWF au restaurant Les Copains d’Abord, à Mahébourg. « Les membres de Skal se sont rendu compte du travail abattu par la MWF depuis 22 ans à l’île-aux-Aigrettes. C’est une tâche qui demande des efforts considérables, mais surtout des moyens financiers importants. Je fais donc un appel à nos membres pour qu’ils encouragent ce genre d’activités de manière soutenue », affirme le président de l’association Skal, Hugo Arouff. Plate-forme réunissant les acteurs du tourisme, l’association Skal considère que l’écotourisme est un aspect important qui doit être privilégié.

Auparavant, plusieurs membres de l’association sont allés à la découverte de plantes et d’animaux endémiques qui sont encore menacés de disparition. « Le but de cette visite », explique la Fund Raising Coordinator de la MWF, Lone Raffray, « est de faire découvrir aux visiteurs l’héritage naturel de Maurice et d’offrir à travers l’éducation une meilleure compréhension de notre environnement qui éveillera le désir de le protéger. »

Selon elle, Maurice est réputée dans le monde pour ses travaux entrepris pour sauvegarder ses espèces endémiques et restaurer son état naturel. « Nous avons réussi à sauver de la disparition cinq espèces menacées, alors que les États-Unis et la Nouvelle-Zélande compte quatre réussites. »

Mais, regrette-t-elle, les écoliers ne sont pas encore capables de citer les espèces endémiques de Maurice. « J’encourage donc les Mauriciens à venir découvrir cet endroit qui est très accessible contrairement au Parc national. Ici c’est un joyau minuscule, un patrimoine qu’il faut continuer à sauvegarder pour les générations futures. »

La MWF espère ainsi partager avec les visiteurs, le travail accompli sur ce petit bout de paradis.



Bindu BOYJOO

http://www.lexpress.mu/display_news_dimanche.php?news_id=85377

mercredi 11 avril 2007

Un groupe cosmétique partenaire de l’exposition "Orchidées de Madagascar, ambassadrices de la Biodiversité"

Quand la cosmétique s’intéresse à la préservation de la biodiversité - 05 avril 2007 - 14:40 (Par Pierre Melquiot)

Le Groupe Alban Muller a annoncé s’engager pour la préservation de la biodiversité à la Cité des Sciences. Le Groupe Alban Muller, expert en phytocosmétique et phytothérapie, est partenaire de l’exposition "Orchidées de Madagascar, ambassadrices de la Biodiversité", organisée à la Cité des Sciences et de l’Industrie de Paris du 27 mars au 26 août 2007.
Dans le cadre de l’exposition "Orchidées de Madagascar, ambassadrices de la Biodiversité" organisée à la Cité des Sciences et de l’Industrie, le Groupe Alban Muller annonce faire découvrir au public ses savoir-faire. Il explique comment le principe de gestion durable de la biodiversité a orienté ses choix à chaque étape de sa chaîne de création et de production. Il veut montrer en particulier comment, en cosmétique, l’utilisation d’une plante peut aider à en garantir la pérennité. Ainsi, par exemple, Angreacum eburneum elongalcar, l’orchidée malgache menacée d’extinction mise en scène par l’exposition, pourra à terme être réintroduite dans son milieu naturel.
Afin de présenter son approche et d’expliquer comment sont extraits les principes actifs des plantes, l’exposition prévoit un volet pédagogique qui expose l’ensemble des procédés, respectueux de l’environnement, mis en place par le Groupe Alban Muller, de la récolte de la plante, à la gestion des déchets en passant par la mise au point des ingrédients et produits cosmétiques. L’exposition souhaite par exemple faire comprendre au public l’intérêt d’utiliser des plantes cultivées et renouvelables permettant de garantir la qualité des produits mais aussi de veiller à la sauvegarde de la nature. Tous ces aspects essentiels relèvent de la logique globale d’éco-conception que s’est imposé le Groupe Alban Muller.
« Nous ne pouvions être absents de cette exposition qui met l'accent sur l’importance de la biodiversité et le besoin urgent de la préserver, démarche dans laquelle le Groupe Alban Muller est engagé de longue date » explique Alban Muller. « Cette exposition nous permet de montrer au grand public que l’exploitation économique des ressources naturelles ne mène pas nécessairement à leur épuisement mais qu’au contraire, soutenue par les avancées de la science et dans une approche intelligente, une entreprise peut participer à la préservation d’une espèce menacée. »
Créé en 1978, le Groupe Alban Muller a acquis une expertise mondialement reconnue en matière de phytocosmétique. S’appuyant sur une recherche de pointe dans le domaine des sciences de la vie, le Groupe a mis en place une stratégie résolument tournée vers le développement durable. Misant sur le "vert intelligent" et la qualité "Made in France", il s’annonce aujourd’hui comme le pionnier en matière de conception éco-responsable de cosmétiques naturels.

http://www.actualites-news-environnement.com/20070405-cosmetique-preservation-biodiversite.php

mardi 10 avril 2007

Un Paphiopedilum sauvé au Vietnam

Vietnam > Société >

Duong Tân Nhut, docteur ès fleurs
À 40 ans, le biologiste Dung Tân Nhut figure parmi les 2.000 postulants au prix Scientifiques les plus éminents du 21e siècle, présentés par le Centre international de biologie de l'Université de Cambridge (Grande-Bretagne).
Né en 1967 dans la province littorale de Khanh Hoà (Centre), Dung Tân Nhut intègre la filière biologie de Dà Lat, sur les hauts plateaux du Centre. Diplômé en 1990, il poursuit ses études au Japon où il soutient un mastère avant de décrocher un doctorat en biologie à l'Université de Kagawa (Shikoku, Japon).

De retour au Vietnam en 2002, Duong Tân Nhut devient le vice-directeur de la Section biologie de Dà Lat. Ses études scientifiques portent sur les fleurs de cette ville. Dà Lat ayant fait de celles-ci sa fierté et son renom, le professeur s'en donne à cœur joie. Il trouve sujets sur sujets, ses études deviennent innombrables, des lis, roses ou orchidées.
Mais son plus grand fait d'armes, Duong Tân Nhut le doit à une orchidée rouge dont le nom scientifique est Paphiopedilum Delenatti. Cette fleur d'origine vietnamienne est aussi connue sous le nom Sabot de Venus. Emportée en France vers 1913, ce qui explique son nom scientifique donné par un botanique tricolore, il semble qu'elle ait disparu du Vietnam pour une raison inconnue. On regrette alors cette fleur si parfumée et trouvable que sur les hauts plateaux. Mais en 1993, comme un miracle, la précieuse orchidée refait surface dans la région centrale, entre Lâm Dông et Ninh Thuân. Duong Tân Nhut et ses collègues, en extase, se précipitent pour l'étudier. C'est alors que le professeur décide de la reproduire artificiellement. Le Sabot de Venus va connaître sa première reproduction asexuée, une expérience très risquée mais qui se termine par un succès.
Duong Tân Nhut est passionné par ses études. Ses étudiants et stagiaires parlent de lui avec un grand respect, disant qu'il est un enseignant compétent, dévoué pour la formation et les études, toujours disposé à les aider. Duong Tân Nhut affirme aussi aimer travailler à leur contact car "avec eux, je me revois quelques années auparavant", confie-t-il.
Ces 13 dernières années, Duong Tân Nhut, membre des Associations des botanistes du Japon et du monde, et de l'Association américaine d'études biologiques in vitro, a publié 139 études dans différentes revues thématiques internationales.
Récemment, le biologiste de 40 ans figure parmi les 2.000 postulants au prix Scientifiques les plus éminents du 21e siècle, présentés par le Centre international de biologie de l'Université de Cambridge (Grande-Bretagne)
Hoàng Mai/CVN
( 01/04/07 )

Le Courrier du Vietnam
http://lecourrier.vnagency.com.vn

samedi 31 mars 2007

TOTAL finance une opération de réintroduction en Bolivie

Repeuplement d’une orchidée en Bolivie

L'orchidée Oncidium Stacyi native de Bolivie est en voie de disparition dans son milieu naturel (forêts tropicales de l'est bolivien). Le projet « Oncidium Stacyi » vise à reproduire des plants de l'orchidée en laboratoire (reproduction in vitro), procéder à leur acclimatation sous serre et les réintroduire dans leur milieu naturel.
Le projet, à l'initiative des collaborateurs de Total E&P Bolivie et réalisé avec l'appui scientifique d'une association bolivienne pour la protection de l'environnement (FAN : Fundación de los Amigos de la Naturaleza) est parrainé par la Fondation d'entreprise Total.
Le projet consiste à réintroduire l'orchidée Oncidium Stacyi dans son habitat naturel pour en assurer sa conservation.
Les différentes phases du projet :
* Multiplication in vitro des plants de Stacyi (2500 plants environ)
* Réintroduction en milieu naturel de l'orchidée après acclimatation des plants
* Communication des résultats du projet.

La Stacyi fleurit sous forme de rameaux, chaque rameau pouvant porter jusqu’à 12 fleurs de 8 centimètres de diamètre environ. Cette orchidée n’existe plus dans son milieu naturel à cause de la déforestation intensive laissant place à l’agriculture et à l’élevage.

Pour en savoir plus :
http://www.total.com/fondation/fr/p3/p3_5.htm

jeudi 29 mars 2007

Nouveau Parc Amazonien de Guyane


Le Parc Amazonien de Guyane : une avancée importante pour la protection des forêts tropicales, sur fond d’orpaillage illégal persistant.
Avec une superficie supérieure à celle de la Belgique, ce Parc constitue la plus grande aire protégée française. Il comporte une zone cœur de près de 2 millions d’hectares (ha) et une zone de libre adhésion de près de 1,3 millions d’ha. Le complexe formé par ce Parc Amazonien et les aires protégées adjacentes au Brésil, (notamment le Parc des Tumucumaque, la station écologique de Grão-Pará et la récente réserve de Maicuru) atteint une superficie totale de plus de 12 millions d’ha, ce qui constitue la plus grande zone de forêt tropicale protégée au niveau mondial.
La création de vastes zones protégées et leur mise en réseau, présentent un intérêt tout particulier pour la conservation de milieux rares, le maintien de processus écologiques, et la survie à long terme d’espèces ayant besoin de grands territoires, comme le jaguar (Panthera onca) ou l’aigle harpie (Harpia harpyja).
Quelques jours après les conclusions des travaux du Groupe Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC), la protection d’un grand bloc de forêt tropicale apparaît également comme une contribution déterminante à la lutte contre la déforestation, un des principaux facteurs du bouleversement climatique au niveau planétaire.
Le Parc Amazonien devra fédérer les acteurs guyanais autour d’un projet de territoire basé sur deux enjeux complémentaires : la protection d’un patrimoine naturel mondialement reconnu et l’accompagnement d’un développement respectueux des modes de vie des communautés locales.
« L’aboutissement de ce projet constitue une satisfaction pour l’ensemble du réseau WWF qui accompagne ce projet depuis plus de 15 ans. Néanmoins, l’absence d’extension du cœur de Parc aux zones de vie des populations autochtones du Sud Ouest de la Guyane constitue une faiblesse notable », souligne Serge Orru, directeur général du WWF-France.
Dans l’immédiat, la création de ce Parc doit impérativement être accompagnée d’un renforcement de la lutte contre l’orpaillage illégal.
Les impacts de ce fléau restent catastrophiques aux niveaux environnemental, sanitaire (contamination au mercure) et social (prostitution, insécurité…). Plusieurs milliers de travailleurs clandestins exploités par des réseaux encore trop peu inquiétés, continuent d’occuper des dizaines de sites d’orpaillage isolés.
« La création du Parc Amazonien représente un engagement fort pour la conservation à long terme du massif forestier de Guyane. Toutefois, malgré les efforts déjà déployés, la situation sur le terrain reste alarmante», souligne Laurent Kelle, responsable du bureau WWF en Guyane. « C’est par une coopération forte avec le Brésil et le Suriname que l’on parviendra à lutter efficacement contre l’exploitation illégale de l’or et, à terme, à optimiser la gestion de ce grand réseau d’aires protégées ».
A travers son programme pan-amazonien d’aires protégées (ARPA), le WWF appuiera l’ensemble des acteurs pour que ce nouveau Parc Amazonien associe les populations résidentes et contribue rapidement à l’amélioration des conditions de vie des communautés concernées.
Contact presse : Béatrice Jouenne – Tél. : 01 55 25 84 70 – bjouenne@wwf.fr

mercredi 28 mars 2007

Une plante en danger d'extinction


Phalaenopsis schilleriana
Inscription CITES: Annexe II
Photo: © Greg Allikas, www.orchidworks.com

Contrebandiers d'orchidées

L'affaire des contrebandiers d'orchidées
Richard Labossière, agent de la faune depuis vingt ans, pensait bien avoir tout vu en matière de contrebande de la faune. C'était avant le 2 mars 2000, jour où un inspecteur de Douanes Canada l'a informé de la découverte, à l'aéroport international de Winnipeg, d'un très gros chargement d'orchidées en provenance de Taiwan. Il ne se doutait pas qu'il allait s'agir de la plus importante saisie d'orchidées de l'histoire du Canada.
http://www.ec.gc.ca/EnviroZine/french/issues/62/feature3_f.cfm